Après plusieurs années (au moins 15) sans toucher a l'organisation de mon studio, il était temps pour moi de faire tabula rasa.
J'ai donc tout décablé, tout enlevé et stocké dans une autre pièce afin de nettoyer l'espace avant de tout réintégrer en tenant compte des nouvelles machines acquises ces derniers mois.
Le plus compliqué et le plus agréable aussi fût de réfléchir au meilleur agencement possible.
Je ne voulais pas disposer les synthés de la même façon qu'auparavant... un peu de folie que diable !
Et puis c'est mieux pour l'inspiration, ne pas retrouver les automatismes d'un studio qu'on connait par coeur.
J'ai donc opté pour un alignement des machines de façon a pouvoir me déplacer latéralement pendant les sessions "live" ou de changer d'univers selon les pistes à enregistrer.
Tout d'abord, à gauche, les nouvelles bécanes. Le Matrix 6 d'Oberheim et le fameux CX3 de Korg. Deux petits monstres que je dois encore apprivoiser.
Ensuite, formant un angle qui me permet de passer des nouveaux aux anciens, voici le JX3P de Roland (oups, je n' avais pas encore rebranché le PG200 au moment de la photo). Synthé historique du Pascalum. Quand d'autre frimaient avec leur DX7 ou leur Juno 106, je me contentais de ce synthétiseur étrange, difficile d'accès et mal aimé....Aujourd'hui il enterre les deux susnommé dans le coeur des fondus de recherche sonore tant ses possibilités sont étonnantes.
En dessous, encore une belle boiserie pour le Korg Lambda. Modeste imitateur de sons d'orchestre, il recèle en lui des sons moelleux comme ces choeurs (absolument pas réalistes) dont je ne saurais plus me passer.
Puis, au centre vient la section rythmique. En fait le sequencer DarkTime et les deux synthés qu'il pilote, le SH101 et le Pro-One plus la Tr 707 qui donne le tempo. J'ai eu envie de les réunir de façon a pouvoir les triturer (tweaker) en même temps.
Pour finir, voici le Korg's Corner. Le mythique MS20, mon premier synthétiseur, posé au dessus du non moins mythique Korg Trident, puissante machine à plusieurs sections(synthé, cuivres, cordes...des sons pas réalistes non plus mais tellement beaux ).
Maintenant il ne me reste plus qu'a nettoyer les jacks et autres prises d'alimentation puis de recâbler le tout.
Les plus obervateurs auront remarqué qu'il manque quelques machines...Effectivement, le D5 (numérique qui servait surtout pour la scène) et le S50 (sampler tout cassé à l'intérieur) sont remisé dans l'attente d'un espace numérique qui leur serait dédié...
Quant au Juno 60, mon polyphonique de recherche préféré, il attend un séjour chez un grand réparateur Nogentais qui saura lui redonner la note juste et l'ouverture de filtre non destructrice.